24 de noviembre de 2010

NO VIOLENCIA CONTRA LA MUJER
LA VIOLENCIA EN UNA REALIDAD COTIDIANA PARA MILLONES DE MUJERES EN EL MUNDO, Y ERRADICARLA DEBE SER UNA DE LAS PRIORIDADES DE LAS MUJERES DEFENSORAS DE DERECHOS EN CUALQUIER LUGAR DEL PLANETA DONDE NOS TOCA LUCHAR.
PORQUE CREEMOS QUE UN MUNDO SIN VIOLENCIA CONTRA LAS MUJERES ES POSIBLE Y EL PRIMER PASO ES ROMPER EL SILENCIO, CONTINUAMOS CON LA SEGUNDA ENTREGA DE:

CONVERSANDO CON LA COMADRE INÉS

¿Cómo podía ser que allá donde viviéramos las mujeres fuésemos consideradas como “seres inferiores’’? Era una de las preguntas que nos hacíamos con Inés. En aquella época de estudiantes, no teníamos otras herramientas que el estudio para encontrar respuesta.

Aprendimos que el mundo estaba constituido y funcionaba de tal modo que el enriquecimiento y los privilegios de ciertos grupos poderosos estaban basados en la subordinación y la explotación de grupos considerados inferiores. Que se es inferior a causa del color de la piel, porque se es pobre, indígena, se vive con una discapacidad, se es homosexual, y/o porque se es mujer. Claro que una mujer puede pertenecer a uno o a varios de estos grupos. Cuando esto ocurre, las diversas causas de inferioridad se alimentan mutuamente, se entrecruzan y se refuerzan. El resultado para las mujeres es entonces aún más destructor.

La inferioridad de las mujeres es una convicción profundamente arraigada en la historia y se transmite de una generación a otra. Por ejemplo, desde el punto de vista político, se traduce en las leyes, las políticas, y los programas, que no consideran los derechos de las mujeres y la igualdad como valores fundamentales. Desde el punto de vista social, cada día somos testimonios de palabras, frases y comentarios que nos recuerdan que tenemos poco valor: “¿Tú que hablas si no sabes?” “¿Qué dices si sólo vales para hacer tus tareas?” “¡Eres una inútil!”. Jamás nuestros padres, nuestros maridos, nuestros compañeros, nuestros hermanos, nuestros amigos nos hablarían así, si estuvieran convencidos que los hombres y las mujeres somos iguales, que tenemos igual valor.

Después de estas reflexiones, decíamos con Inés que cada una de nosotras y también con nuestras compañeras habría que hacer algo. Y allí decidíamos de seguir conversando para encontrar la manera de cambiar el mundo.

Pilar

LA VIOLENCE EST UNE RÉALITÉ QUOTIDIENNE POUR DES MILLIONS DES FEMMES DANS LE MONDE. L'ERRRADIQUER DOIT ÊTRE UNE PRIORITÉ POURS LES FEMMES DEFENSEURES DES DROITS DES FEMMES PEU IMPORTE L'ENDROIT SUR CETTE PLANÈTE OÙ NOUS DÉBATTONS.
PARCE QUE NOUS CROYONS QU'UN MONDE SANS VIOLENCE CONTRE LES FEMMES EST POSSIBLE ET LA ET QUE POUR CE FAIRE LA PREMIÈRE ÉTAPE CONSISTE À BRISER LE SILENCE, NOUS POURSUIVONS AVEC LE DEUXIÈME ARTICLE DE:

TÊTE À TÊTE AVEC INÉS

Comment expliquer que, les femmes étions considérées comme des « êtres inférieurs » peu importe où nous habitions? C’est une des questions que nous nous posions avec Inés. En tant qu’étudiantes, notre outil pour y répondre était l’étude.

Nous avons appris, que le monde était constitué et fonctionnait de façon à ce que l’enrichissement et les privilèges de certains groupes puissants reposaient sur l’exploitation et la subordination d’autres groupes considérés comme étant inférieurs. Que l’infériorité est rattachée à la couleur de la peau, à la pauvreté, au fait d’être autochtone, à l’homosexualité, au fait de vivre avec un handicap ou au fait d’être une femme. Bien sûr, une femme peut appartenir à plusieurs de ces groupes. Alors, les diverses causes d’infériorité se nourrissent mutuellement, s’entrecroisent et se renforcent. Pour les femmes le résultat est encore plus destructeur.

L’infériorité des femmes est une conviction profondément enracinée dans l’histoire et se transmet entre les générations. Par exemple, au plan politique, cette conviction se traduit par des lois, des politiques et des programmes qui ne considèrent pas l’égalité et les droits des femmes comme des valeurs fondamentales. Au plan social, chaque jour nous sommes témoins de paroles, des phrases et des commentaires qui nous rappellent notre faible valeur : « Pourquoi tu parles si tu ne sais pas ? » » Qu’est-ce que tu dis si tu n’es bonne que pour faire tes tâches ? » « Tu es inutile ». Jamais nos pères, nos conjoints, nos partenaires, nos frères, nos amis ne nous parleraient ainsi s’ils étaient convaincus de l’égalité entre les hommes et les femmes, de notre valeur égale.

Suite à ces réflexions, nous disions avec Inés que, chacune de nous et avec nos camarades, il faudrait faire quelque chose. Et là, nous décidions de poursuivre nos échanges pour trouver la façon de changer le monde.

Pilar

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